samedi 14 octobre 2017

1) " CHEZ NOUS " AU JAPON

Mes chers amis, je vous dois des explications…
Je vous ai abandonnés, l’année dernière, sur la côte Est d’Australie, et j’ai "zappé" notre fabuleux séjour à Hong-Kong, en compagnie de notre merveilleux guide, Agatha, qui nous a fait découvrir sa ville, abandonnant pendant dix jours son travail… En fait, je ne retrouvais plus mes notes !
Aussi, à la demande réitérée de nombreux lecteurs, j’entamerai, début janvier la rédaction de notre voyage aux antipodes, en terminant par la fin de l’Australie et par Hong-Kong.
En attendant, je ne peux m’empêcher, soit, de vous faire découvrir pour certains, soit, de vous montrer, le Japon que Monique et moi-même fréquentons depuis plus de 30 ans, et que certains connaissent bien mieux que nous, mais d'une autre façon !
Le but officiel de notre séjour au Japon c’est l’exposition de Monique à Okinawa.
Oui, Setsuko-san, l’agent de Monique n’habite plus Tokyo, mais Naha à Okinawa, et elle lui a organisé une exposition dans la galerie d’un grand magasin. Ce qui est le rêve de tout artiste…
Deux jours avant notre départ, branle-bas de combat. 
Entretemps, Monique a rangé son atelier, qui n’est plus le "cafouche" de Notre-Dame, mais un véritable atelier de professionnel, avec toiles, cadres rangés et chevalets, tubes de peinture et couteaux prêts à servir ! "Tout arrive à point à qui sait attendre"
La veille du départ, cadres et tableaux empaquetés, sous-vêtements et effets personnels pour caler le tout… "Chanceux", comme disent si bien nos cousins québécois, nous avons, à notre disposition, 4 valises de 23 kg chacune ! Ce qui fait que j’ai accompagne Monique dans son "trip" : éviter de dormir la nuit, car c’est une perte de temps ! Oh ! pardon Isabelle, Florence, Charlotte et Benjamin… 
Et nous voilà fin prêts, pour être à l’heure pour le taxi qui nous emmène à l’aéroport.

Miuccia et Monique 1 heure avant le départ

Dans l’avion, seule l’odeur du café nous tire des bras de Morphée, avant de replonger dans un coma profond.

Par l'odeur du café alléchés…

Tuile, nous débarquons à Orly, avant de repartir 7 heures plus tard pour Tokyo, depuis Roissy…
Comme j’ai réveillé une vieille douleur à la hanche, en descendant les 6 valises, j’ai eu un "bonus" offert par Monique, pour une assistance jusqu’à Tokyo-Haneda. Le pied, à défaut de la hanche, mes amis !
Vol sans histoire avec deux films "Belle de Jour" - qui a énormément vieilli - et "Dalida" - très belle surprise - et le début des "Demoiselles de Rochefort" - dont on connaît toutes les chansons mises en musique par Michel Legrand - si ce n’est de fortes turbulences juste avant d’arriver à Tokyo. 
Revenons désormais au sujet qui devrait vous tenir en haleine jusqu’à la mi-décembre… LE JAPON !
Ainsi, nous voilà de retour au Pays du Soleil Levant. 

                                 Bonjour Tokyo !                                                                        Enfin arrivés à domicile !

À Tokyo depuis 2 jours, nous avons l’impression de n’avoir jamais quitté ce pays, bien que n’y étant pas retourné depuis 3 ans… Et contrairement à Sophia Coppola nous ne nous sentons nullement "Lost in Translation", même si la langue est toujours aussi compliquée ! Quant à l’écriture, toujours aussi fascinante, malgré une succession de signes dont il faut apprendre les codes pour la déchiffrer. Le reste "n’est qu’apprentissage…" 
Ici, en touriste, nous nous sentons chez nous…

Scène de la vie quotidienne

Ce sentiment est encore plus fort grâce aux artifices technologiques, à notre disposition : Internet, WhattsApp, Line, FaceTime, Skype, Apple, Google. GPS… "and so on" !
Nous sommes à la fois très éloignés de vous, mes chers amis et si près, comme si la Terre avait rétréci, alors que nous n'avons que 7 heures de plus que vous…
Paradoxe de notre époque, si proches physiquement, et ce "en même temps" - cher à notre président - avec ce refrain, en tête, de Jean Sablon  : "Vous qui passez sans me voir".
Nous sommes donc  "en même temps" si proches et si éloignés !
En attendant une petite collation avec Masaya-chan le fils de Mitsuyo-san, qui nous a accueillis, chouchoutés…

Le premier soir,  avec notre "famille" japonaise et Reiko-san (journaliste spécialiste de Sumo) avec un superbe "nabe" arrosé d'un vin blanc pétillant espagnol…


Kampai !

(à suivre)

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