samedi 17 décembre 2016

TASMANIE (Troisième partie)

Quittant Launceston, nous ne nous dirigeons pas plein Sud pour rejoindre Hobart. En revanche, suivant les précieux conseils de Michelle, nous nous dirigeons vers la côte Est. Et à nouveau, nous nous enfonçons dans la forêt australienne…
      
… et après avoir dépassé St Helens, nous arrivons à Bay of Fires, qui déroule ses 30 kilomètres de sable blanc, aussi fin que du sucre glace, bordés des eaux cristallines de la Mer de Tasman… Ces plages sont considérées comme les plus belles plages du monde. Leur seul handicap c'est que proches de l'Antarctique les eaux sont très froides. En fait, c'est une succession de plages : St-Helens et Binalong Bay, aussi féériques les unes que les autres, entrecoupées de lagons. Les eaux sont d'une limpidité à couper le souffle. C'est aussi le meilleur endroit de Tasmanie pour faire de la plongée, même si les surfeurs ne sont pas en reste…
Voici donc Binalong Bay… avec ses lagons, et bien que le temps soit maussade, très gris et très voilé, laissons parler les images…
      
      
      
Sans Paroles
Puis nous filons par la Tasman Highway (en fait route nationale !) avec d'incroyables ciels…
      
Plus au Sud, c'est le port de pêche de Bicheno, connu pour ses langoustes. Ici, la colonisation européenne a commencé avec les chasseurs de baleines et de phoques. Anecdote. À la suite du sauvetage, par une Aborigène, de deux hommes d'équipage en train de se noyer, Bicheno s'est appelée  jusqu'en 1840 Waubedebar du nom de leur sauveteuse…
Comme la nuit tombe très vite et que nous nous sommes attardés, nous filons vers Swansea, où, in extremis, nous avons eu la possibilité d'envoyer un message pour réserver une chambre. Non sans admirer le crépuscule sur ces baies paradisiaques.
Alors que nous n'avions plus de connexion avec le Backpackers de Swansea, celle-ci reprend lorsque nous nous garons devant l'auberge de jeunesse. Sauvés ! Vu l'heure tardive, le self est fermé. Sue la gérante, qui a pitié de nous, nous vend deux paquets de pâtes chinoise en instantané. Il y a une cuisine collective, où deux Chinoises Zoé Jian et Una s'activent à préparer leur dîner. Comme nous n’arrivons pas à faire fonctionner la plaque de cuisson, celles-ci nous prêtent main forte. Puis de fil en aiguille, les échanges aidant, nous nous joignons à leur cuisine. Une sorte de soupe chinoise avec des légumes, de la viande et beaucoup de piment ! Dans nos provisions, nous avons quelques fruits qui agrémenteront ce dîner. Ainsi passons-nous une excellente soirée avec nos deux nouvelles amies taïwanaises. Mo fait la vaisselle !
      
Le lendemain matin, réveillés très tôt, comme d'habitude, suivant les conseils de Sue et attirés par une très forte odeur de pâtisserie, nous filons vite pour aller à la Bakerie du coin. C'est juste derrière l'auberge. Ça sent si bon, même de loin, même avec la pluie. On meurt de faim ! Et alors débute le festival. On ne mange pas. On s'empiffre ! Trop, trop bon. La chef de la cuisine nous entend parler français, s'approche de nous, avec une assiette à la main au milieu de laquelle elle a mis un chou à la crème, taille XXL ! Cadeau. C'est pour nous. Elle est d'un âge certain. Et elle a connu, à Swansea, un Français, qui s'est définitivement installé pour faire de l'escalade… ! Nous n'avons pas approfondi la question pour savoir quand, où et comment. Car nous n'avons pas vu de montagne à Swansea ! Allez savoir pourquoi…
Repus, on repart vers Coles Bay et le Parc National de Freycinet, qui pour la petite histoire a été appelé ainsi par le navigateur français Baudin, qui en 1824 baptisa ainsi la péninsule Freycinet.
       
      
      


      
      
Repartons vers Hobart. Averse après averse. Déluge après déluge. Nous entrevoyons, enfin, un rayon de soleil en arrivant sur Hobart. Nous avions pris soin, pour une fois, de réserver il y a quelques jours chez Stefan. Il a vraiment l'ait sympa ce gars-là ! Il nous propose même d'aller avec lui à un concert de djeun's le soir de notre arrivée, ce que nous avons accepté sans hésiter… Merci à notre gépéesse de nous conduire chez lui, les yeux presque fermés. Stefan nous attend avec son petit garçon, Simon, qui a presque trois ans, qu'il porte comme un kangourou. Ici, bien sûr, c'est normal… Kangourou, par-ci, kangourou, par-là, kangourou, partout ! Mais Simon, tout blond, comme les blés de chez nous, vit seul avec son Papa. Et il veut courir de partout, s'amuser et faire des bêtises. Stefan, Allemand d'origine est un scientifique, étudiant les conséquences du réchauffement climatique en Antarctique. La Maman a disparu. Les a même oubliés. Et les voilà tous les deux, seuls, à reconstruire leur vie, leur maison. L'Antarctique est bien loin ! Alors Simon reste avec son Papa, qui fait des confitures avec les fruits de son petit jardin et de superbes crêpes, de vraies crêpes bretonnes, pour le petit déjeuner des sympathiques usagers d'Airbnb ! Dans une coloc' comme celle-ci, si touchante, si accueillante, il ne peut y avoir que des personnes sympathiques… En effet, cette coloc' était de loin une des plus surprenantes et conviviales que nous ayons connues nos compagnons d'un soir, d'origines et d'horizons différents, de tout âge, avaient tous un point commun : de l'Amour et de la Gratitude. Il y avait Lucke, Australien, de la Gold Coast, venu à Hobart, pour le test-match de cricket, où "trader" il organise des paris. Puis deux jeunes Taïwanais, finissant leur Working Holiday.
Nous sommes tous partis, à pied, dîner Italien… Ce qui nous changeait des sempiternels Fish&Chips… surprenants, mais lassants à la fin… Superbe soirée avec des personnes charmantes et ouvertes.
Le lendemain, noua avons eu du mal à quitter Stefan, Simon et nos amis d'un soir. Notre gépéesse mal programmé, nous nous sommes trompés de route, et c'est in extremis que nous avons pu rendre la voiture er reprendre notre avion pour Melbourne, où nous attendait Kathleen…

(à suivre…)









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