lundi 5 décembre 2016

AU PAYS DES ABORIGÈNES (Quatrième et dernière partie)

Mes très chers, Nous avons de l'énergie à revendre pour vous emmener au cœur de l'Australie, il y a 50 000 ans.
À Uluru, site classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Vous voilà maintenant habitués. Séance d'habillage et de déshabillage entre l'enregistrement et le contrôle. 3 T-shirts, 3 chemises, chaussettes dans les poches, appareil photos plus objectifs pendus autour du cou, brosse à dents dans les poches du pantalon, Lonely Planet et la carte d'Australie dans le sac à dos… Dominique n'a pas osé retirer son pantalon pour enfiler plusieurs caleçons, pour alléger notre valise. En deux temps, trois mouvements, sous le regard amusé de Trish, le temps de franchir les contrôles, nous nous déshabillons à nouveau pour refaire les valises. Mais cette fois-ci avec une variante. Dans son enthousiasme, passé le contrôle des bagages, et à nouveau en tenue d'été, nous repartons, quand un deuxième ligne de rugby, un large sourire aux lèvres, demande gentiment à Monique de lui rendre ses lunettes, qu'elle avait prise par mégarde… 


        
                               On embarque !                                                   Ça y est on arrive !     

En route pour l'hôtel

Uluru c'est un immense rocher, en grès, au milieu du désert. Roche vénérée, car pourvoyeuse d'eau pour les Aborigènes. Si par chance vous vous trouvez en hiver, peut-être verrez-vous les 60 cascades qui dévalent de son sommet. Son ascension jadis autorisée est fortement déconseillée, car considérée comme un viol ! Le gouvernement australien ayant depuis lors battu sa coulpe, en reconnaissant les Aborigènes. Il est loin le temps où les premiers arrivants les tiraient comme des lapins… 
Mais Uluru c'est aussi une affaire commerciale très florissante avec le développement exponentiel du tourisme et la floraison, au milieu du désert, d'hôtels de luxe avec la ville touristique d'Ayers Rock, bâtie en limite du Parc, avec son armada de bus, de taxis, de navettes, de location d'autos, d'avions et d'hélicoptères…
À chacun ses lieux symboliques : Taj Mahal, La Mecque, Lourdes, le mont Kilimandjaro, l'Everest, la montagne Sainte-Victoire, le Fuji-San et Uluru !
Paradoxalement, aucun Aborigène, visible, alors que dans la plupart des villes d'Australie, on en voit quelques-uns errer, comme des fantômes, peut-être à la recherche de leur identité volée, ou de quelques paradis éphémères, à coup de subsides octroyés par le gouvernement.
À éviter absolument, près du centre commercial d'Ayers Rock, les "Aborigènes de surface", qui peinturlurés soufflent dans le vide dans leur didgeridoo, ou bien tapent de façon lancinante sur des pièces de bois !
Mais où sont-ils donc ? Eh bien avec Monique,  nous avons découvert qu'ils sont à l'abri des touristes.
Et c'est Émilie, une Avignonnaise, qui nous l'a appris. Avec notre fille Charlotte, elles ont fréquenté, au même moment, le Collège Frédéric-Mistral à Avignon, Émilie en section arts-plastiques, Charlotte en section danse. Arrivée en Australie avec son copain, comme de très nombreux jeunes profitant d'un Working Holiday (Visa Vacances-Travail très bien organisé ici alors, qu'en France , on en est encore au CV, aux diplômes, années d'expériences ds l'emploi solidité alors qu'ici c'est immédiat , la sélection naturelle faisant le reste !   ), ils ont acheté un vieux camping-car. Ils ont fait la route. Tombés en panne à Alice Springs, ils ont travaillé dur pour rembourser les frais engagés par la réparation de leur véhicule. Puis ils ont atterri à Uluru d'où ils ne sont plus repartis. Depuis Émilie a terminé ses preuves de compétence et dirige le Maruku Arts Aboriginal Handcrafts au pied du rocher.

A Uluru, on se protège aussi des mouches et moustques féroces !

Ayant obtenu un contrat avec les Aborigènes pour promouvoir et vendre leur production dans le Centre touristique au pied d'Uluru. Si vous voulez en savoir plus, on vous racontera, sinon allez la voir. Elle est en train d'apprendre leur langue et ils l'ont adopté en lui donnant un nom de la communauté des Anangu
Maintenant place à la féerie…

          

      

      
ULURU LE JOUR

      

   
COUCHER DE SOLEIL SUR ULURU
         
Aller à Uluru sans voir Kata Tjuta, étonnant groupe de rochers arrondis, est impensable. Aussi, le lendemain, sortis de l'hôtel à 3h45 du matin, pour aller marcher quelques heures, afin de voir le lever du soleil au fond de la Gorge de Walpa, que nous sommes courageux !  Alors que nous croyons être les rares lèves-aussi-tôt… incroyable… un, deux, trois bus prêts à partir pour le lever du soleil sur ces deux sites… mais on a fait une si belle rencontre en marchant… Alberto et son épouse , tous deux de Palerme,  en voyage de noces ! Nous les attendons à Aix… car aller si loin pour découvrir des beaux lieux alors qu' à Aix, on a la Sainte-Victoire et c'est moins loin (NDLR : oui PapyJean !)

      

      
LEVER DU SOLEIL À KATA TJUTA

    

      

   

Nous devons vous dire que dès notre retour à l'hôtel, vers midi… nous étions épuisés… trop de chaleur, beaucoup de marche et peu de sommeil !  On n'a plus 20 ans c'est vrai ! même pas la force de se plonger dans la piscine, mais nous avons accompagné Trish à Uluru… en voiture cette fois ! 
Nous avons même continué à marcher… lentement certes mais sûrement ! 
Après ces moments passés hors du temps, fatigués mais heureux, et nos têtes pleines de beaux paysages et de rencontres incroyables, nous rentrons sur Melbourne pour d'autres aventures !

Nous écrivons ces lignes en tandem... avec Dominique, sinon il ne va plus dormir du tout ! Nous sommes en retard car, vous le connaissez bien. Il est un peu maniaque sur le détail du détail....alors nous avons décidé de vous envoyer maintenant surtout des photos car c'est davantage de beaux paysages que maintenant nous voulons vous transmettre !

(à suivre)





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